À propos de moi

À 17 ans, ma découverte de la kinésiologie change ma façon de voir le Monde et de ME voir. Dès la première séance, je me sens à la fois totalement bousculée par ce que révèle / réveille mon corps, et profondément touchée de pouvoir reconnecter avec mon intériorité en toute sécurité. À cette époque, la quête de sens qui m’anime et remplit mes carnets d’écriture d’adolescente ne trouve que peu de réponses. Mon mental incessant, mes TCA, mes émotions et mon hypersensibilité me dépassent. Je vis totalement déconnectée d’un corps que je rejette fortement et traverse une période de mal-être que je masque du mieux possible. Mes nombreuses sorties et activités m’anesthésient quelque peu de ce malaise interne mais m’éloignent encore davantage de moi-même. Peu à peu, les séances de kinésiologie m’aident à regagner confiance en moi, à mieux percevoir mon fonctionnement et à commencer à me délester d’émotions si longtemps contenues. Toutefois, la relation toxique dans laquelle je suis à l’époque m’empêche de prendre soin de moi de manière régulière. Quelques années plus tard, je me libère de ce lien dont les conséquences sur mon système nerveux et hormonal sont évidentes.

Amoureuse de voyages et d’aventures, je décide de mener à bien mon rêve de partir voyager un an au bout du Monde. Ce périple est une renaissance, mais mon corps continue de me montrer via certains symptômes qu’un déséquilibre s’est installé depuis trop longtemps. Je refuse de le voir… À mon retour, mon système hormonal s’effondre. De nouveaux symptômes physiques m’envahissent, ma peau se transforme et je vis une confusion intense. Quelques mois plus tard, le diagnostic du Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) tombe et marque un tournant majeur dans ma façon de prendre soin de moi sur tous les plans.

À cette période, les prédictions médicales viennent ancrer en moi des croyances peu réjouissantes. Je prends un traitement pour calmer les symptômes… avant que mon corps le rejette, au retour d’un autre voyage transformateur de six mois. Peu à peu, mon intuition profonde que mon corps a davantage de ressources me pousse à me renseigner corps et âme sur ce syndrome qui me touche, à ralentir et à me faire accompagner via la naturopathie et la kinésiologie pour reprendre un chemin plus naturel et aligné. Il n’est plus possible pour moi de chercher à l’extérieur des moyens d’échapper à la douleur : mon corps m’invite par la force des choses à me reconnecter à moi-même pour comprendre et réajuster. Je réalise alors que la kinésiologie est une aide précieuse pour soutenir mon système hormonal puisqu’elle agit directement sur l’apaisement de mon système nerveux, les deux étant intimement liés.

Ce chemin, bien que très douloureux dans ses débuts, a été puissamment révélateur et m’a ouvert des portes inestimées. Je crois sincèrement au fait qu’il y a des opportunités de guérison derrière chaque difficulté. Il ne tient qu’à nous d’y croire et d’oser opérer cette plongée en nous-même. Aller voir ce qui se joue au niveau inconscient, mettre des mots sur les maux du corps, libérer nos émotions : une clé pour avancer en conscience et pour retrouver le chemin d’une joie bien plus authentique.

Ce parcours m’a permis de retrouver mon pouvoir sur ma santé et sur ma vie de manière générale, de me responsabiliser en ce sens. J’ai appris à écouter tout autant mon corps que mon cœur et mon âme.

À ce jour, mon corps fonctionne naturellement et je suis profondément en paix avec lui. Mes symptômes du SOPK, eux, ne sont plus perceptibles.

Pour autant, on ne guérit pas du SOPK. Certaines périodes de grand stress peuvent réactiver les symptômes. Cela devient alors un indicateur pour se ré-aligner. Il est alors fondamental d’être connecté à soi-même et d’avoir les outils pour prendre soin de son système émotionnel, nerveux et hormonal. Cette dernière phrase s’applique en réalité à tous, SOPK ou non ! Rappelons-nous cet adage :
« Si tu écoutes ton corps quand il chuchote, tu n’auras pas à l’entendre crier ».

Cette quête de sens et cette passion pour l’intelligence du corps m’a donc amenée à m’interroger sur ma manière d’accompagner, notamment dans mon métier d’éducatrice auprès d’adolescents souffrant de lourds traumatismes. C’est ainsi que j’ai décidé de me former à la kinésiologie au sein de l’école Korévie en 2021 (école référencée par la Fédération Française de Kinésiologie) durant trois ans, en parallèle de mon activité. D’autre part, ma curiosité et mon goût pour l’expérimentation m’ont amenée au cours de ces dernières années à découvrir de nombreuses techniques/pratiques différentes et riches pour soutenir le corps et l’esprit. Je les associe à la kinésiologie.

Cette formation m’a offert la certitude d’une chose : mon intérêt pour l’humain est mon moteur de vie. J’ai à cœur de pouvoir transmettre à mon tour ce que la kinésiologie m’a permis de réaliser et dépasser, toujours dans le respect de l’unicité et de la temporalité de chacun.